Federation of Associations of Teachers of French in Australia

État des lieux de l’enseignement du français

Date de soumission : 27/02/2015

1. L’ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS
Oui
Tableau association
Nom de l’associationEffectifsAffiliation FIPF
FATFA900Oui

Précisez la proportion d’enseignants membres de votre association par niveau d’enseignement * :

0%
30%
45%
25%
1.2. L’association et son environnement institutionnel national et international
Non
L’Australie étant une fédération, chaque état (NSW, Victoria, South Australia, Queensland, Western Australia) a sa propre association de professeurs de français qui travaille dans certains cas en collaboration avec les autorités locales, c’est le cas du Victoria. Dans la majorité des cas, les associations répondent aux consultations sur les politiques linguistiques nationales, renouvellement de programme, etc. par l’intermédiaire de la Modern Languages Teachers Association
1.3 Rapports internationaux
Non
De France
Le projet Shared Histories lancé en 2014 en collaboration avec l’Ambassade de France a Canberra, la Fédération Néo-Zélandaise des professeurs de français et les Archives Nationales australiennes facilite la mise en place de partenariats d’échanges entre écoles françaises et australiennes autour de la commémoration de la Grande Guerre (14-18) visant a élaborer des projets de recherche en commun sur ce thème.
L’ambassade apporte également un modeste soutien financier à la FATFA pour les projets et activités mis en place par chaque association, par exemple journées d’immersion et colloques.
Voir des exemples de soutien au site suivant : http://www.ambafrance-au.org/Programs-for-in-service-training
Non
Non
Oui
Alliance Française de Brisbane
Alliance Française de Sydney
Alliance Française de Melbourne
Alliance Française d’Adelaïde
Alliance Française de Perth
Alliance Française de Canberra
Il y a aussi plusieurs Alliances localisées dans des villes plus petites. Le nombre total des AF en Australie est de 31.
Développement professionnel ; assistance personnalisée aux profs et aux élèves en rapport avec le centre de ressources ; cours de français complémentaires pour élèves au niveau préscolaire et au niveau du lycée ; examens de DELF et DALF peuvent se préparer dans les Alliances françaises
Il est difficile de donner des chiffres exacts d’apprenants à cause du système fédéral dans lequel il y a une grande variation entre chaque juridiction propre a chaque état. Il est difficile d’obtenir des statistiques aussi du fait que l’enseignement du français est dispensé dans le système public, privé (écoles indépendantes et écoles privées) et autres, telles « écoles de langues ».
En 2006, Il y avait 207.235 eleves inscrits en francais (69.000 dans le primaire and 137.000 dans le secondaire). C’est la 4eme langue enseignee après le Japonais, l’Italien et l’Indonesien. (Lo Bianco et al. 2009).
2. L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES ET DU FRANCAIS
LVE 1 (préciser)LVE 2 (préciser)LVE 3 (préciser)LVE 4 (préciser)Commentaires
PrimaireItalienJaponnaisIndonésienFrançaisStatistiques 2006
secondaireJaponnaisIndonésienItalienFrançaisStatistiques 2012 in South Australia pour l’ensemble du primaire et secondaire
Supérieur2013 Il est possible que le mandarin figure parmi les 4 premières langues enseignées actuellement dans les trois secteurs.
LVE 1 (préciser)LVE 2 (préciser)LVE 3 (préciser)LVE 4 (préciser)Commentaires
PrimaireA titre d’exemple chiffres donnés pour trois états seulement, englobant primaires et secondaires, et comprenant uniquement les écoles publiques
secondaire
Supérieur29.285 - 25.664 - 62.22113.842 - 29.999 - 56.05711.891 - 31.029 - 74.4219.194 - 15.514 - 39.474South Australia (2012) Western Australia Victoria (2010)
2.3. Effectifs des apprenants de français*
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
79.84661.145
école maternelle (enfants âgés de 5ans)
Cela varie, mais le nouveau curriculum national prévoit a partir de 2014 un volume de 350 heures de la maternelle a la 7eme, et 160h pour chacune des 4 années de collège. Après la 3ème, l’enseignement d’une langue n’est plus obligatoire. La majorité des élèves abandonnent alors l’apprentissage de la seconde langue.

3. L’ENSEIGNEMENT EN FRANCAIS (le cas échéant)*
3.1. Effectifs des apprenants
3.1.1. Enseignement public
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
3.1.2. Enseignement privé
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
3.2. Si le français n’est pas la seule langue d’alphabétisation puis d’enseignement
Autre langue 1 (préciser)Autre langue 2 (préciser)Autre langue 3 (préciser)Commentaires
Primaire
secondaire
Supérieur
3.5. Établissements où l’enseignement se fait majoritairement en français
3.5.1. Établissements nationaux
DésignationCycles (niveaux)Nombre d’élèves
Nombre total d’apprenants
PréscolairePrimaireSecondaire
3.5.2. Cursus professionnels en français  (à extraire du total mentionné ci-dessus en précisant leur objet : hôtellerie, tourisme…)
Intitulé du certificatEffectif
3.5.3. S’il existe un enseignement de type « écoles bilingues »
3.5.3.1. Quel est l’effectif concerné par niveau ?
NiveauNombre d’heures/semaineEffectif
N/AN/AN/A
3.5.3.2 Quelles sont les DNL (disciplines non linguistiques) proposées en français ?
NiveauNombre d’heures/semaineEffectif
Secondaire50%N/A
3.6. Établissements français
PrimaireSecondaireSupérieur
N/AN/AN/A
3.7. Autres établissements internationaux (en dehors des établissements homologués par la France)
DésignationStatut (public, privé, étranger)Nombre d’élèves
International High SchoolsApproximativement deux établissements publics dansN/A
4. PROGRAMMES et CONTENUS
Oui
2014 avec The new national Curriculum qui sera mis en application en 2015/2016
4.3. Les objectifs des programmes vous paraissent-ils :
Oui
Oui
Oui
Oui. Désolée, je ne peux pas répondre avec plus de précisions.
Pas suffisamment à ma connaissance, mais certains professeurs qui viennent de pays francophones le font automatiquement et encouragent leurs collègues à le faire.
Oui
5. LES PROFESSEURS DE FRANÇAIS*
5.1. Nombre
PrimaireSecondaireSupérieur
900
Non
Toutes sortes d’autres matières. Un professeur australien doit être certifié dans deux matières du curriculum.
Non
Oui
Salaire median pour l’enseignant au niveau primaire est de AU$53.766 et pour un prof des collèges et lycées, AU$ 61.339. Cela varie d’un état à un autre, en fonction de l’expérience et d’un secteur à un autre, les professeurs des écoles privées étant les mieux rémunérés.
Dans l’état de Western Australia par exemple, le salaire d’un prof récemment diplômé est de AU$63,118 +une allocation de $1600, pour un prof avec deux ans d’expérience minimum AU$ 75.793, et avec plusieurs années d’expérience AU$95,459.
Le salaire médian en Australie en 2011 était de AU$57.400 ne prenant en compte que les travailleurs à plein temps.
5.5. La formation des professeurs
Licence de 3 ans + Diplôme pédagogique d’un an, ou bien alternativement 4 ans d’un diplôme spécialisé en formation pédagogique (Bachelor of Education)
Un professeur devient titularisé après son diplôme pédagogique (la 4eme année universitaire) et au terme de deux stages de formation de 6 semaines en école. Il n’existe aucune obligation de faire un stage à l’étranger pour l’enseignement d’une langue.
…Pour l’enseignement d’une langue dans le primaire, deux ans de formation universitaire dans la langue suffisent même si l’on démarre avec un niveau débutant.
Oui
Oui
Non
Généralement chaque état organise au moins un colloque annuel de formation d’une durée d’une journée entière. Le nombre de participants varie selon les états. D’autres exemples de formations sont des journées ou week-end d’immersion en utilisant les ressources locales.
Oui
Tableau départements francais
DésignationEffectifs année 1Année 2Année 3Année 4 et +
Graduate Certificate in language teaching Un an
Graduate Diploma in language Teaching Deux ans
Oui
Tableau instituts formation
DésignationEffectifs année 1Année 2Année 3Année 4 et +
Plusieurs nomenclatures sont utilisées
Non
6. VALEURS VEHICULEES
Culturelle
Autres
Démocratique
Économique
7. MOTIVATION
L’amour de la langue et de la culture française.
Difficultés de motiver les élèves dans un environnement peu favorable aux langues. Les voyages et échanges/partenariat à l’étranger restent une très forte motivation.
8. EVOLUTIONS PREVISIBLES POUR L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS
Le maintien du français est en baisse dans les établissements qui adoptent une politique gouvernementale tournée vers l’Asie et la promotion des langues asiatiques. Les langues asiatiques, en particulier le chinois, bénéficient d’un fort soutien financier. A titre d’exemple en 2013 le nombre de candidats au diplôme de fin d’études secondaires (équivalent du baccalauréat) était en Australie méridionale de 240 pour le Chinois, 174 pour le Japonais, 146 pour l’italien et 142 pour le Français. Un schéma similaire se rencontre dans chaque état.
9. EVOLUTIONS SOUHAITEES
L’enseignement des langues est à la merci des impératifs économiques contre lesquels nous ne pouvons pas grand-chose. Nous déplorons cependant que le soutien au français qui n’est pas considéré comme une langue prioritaire en Australie diminue de plus en plus. Nous avons besoin d’assistants dans les écoles pour encourager l’authenticité de la langue, motiver les jeunes élèves et contrecarrer notre éloignement d’un pays francophone (la Nouvelle Calédonie étant le plus proche). Nous envisageons de promouvoir plus de programmes d’immersion auprès des chefs d’établissements en insistant sur le fait que le français n’est pas une langue si difficile et beaucoup plus rapide à apprendre que le chinois pour un débutant. Nous souhaiterions aussi que les instances gouvernementales soutiennent l’enseignement de la langue vivante 2 jusqu'à la fin du cycle secondaire. Pour l’instant elle commence des la maternelle mais s’arrête à la fin du niveau des collèges (3eme).
10. TEMOIGNAGES SUR LES CONDITIONS D’ENSEIGNEMENT
Au niveau primaire, les enseignants souffrent d’un manque de soutien de leur principal. Souvent ils n’ont pas de salle, et enseignent dans plusieurs établissements en itinérants !
Au niveau secondaire, les taches administratives demandent de plus en plus de temps, et on assiste à un épuisement de l’énergie des enseignants. Les technologies de l’enseignement exigent aussi pas mal de remise à niveau pour les enseignants qui passent plus de temps en formation et doivent continuellement rendre compte de ce qu’ils font. Au niveau supérieur, les enseignants doivent souvent reprendre les étudiants au niveau débutant/intermédiaire sans progresser jusqu’au niveau de la licence en français (niveau B2 maximum).